L'elfe se détendt en voyant que Tari gobait son excuse et voulut lui ébourriffer les cheveux ne fois de plus mais comme celle ci se recoiffait, elle se retint,gardant cela pour plus tard. Poussant la porte de la bibliothèque , une grande pièce avec des baies vitrées donnant vue sur les jardins apparut aux eyx de l'elfe , qui pria pour que personne ne les aie vu en pleine bataille de boules de neige. Bonjour la réputation sinon...Laissant on regard dériver sur les hautes armoires en en bois couvertes de livres de toutes sorte, Kin se demanda pourquoi elle n'était pas venue ici plutôt. Avançant le long d'un rayons, ses doigts courrurent sur les nombreuses tranches des volumes reliés aux couleurs tantôt éclatantes, tantôt pastel. Bien, à présent, elle allait pouvoir s'y mettre sérieusement. Plusieurs sujets méritaient une lecture approfondie: L'histoire de Cairn, enfer et paradis, sortilège entout genre, plantes utilisable pour les potions et art du combat. L bête l'intéresat aussi et elle se demandait si il n'y avait pas moyen de trouver uen similitude avec un animal dans les chroniques de l'école ou dans un libre répertoriant les créatures magiques


Ne sachant trop par quoi commencer bien que les créatures magiques la tentent bien, Kin se tourna vers Tari et Dia , attendant de savoir ce qu'elle comptait faire à présent, quels sujets l'intéresseraient...Quelque chose soufflait à l'oreille pointue de Kin qu'elle passerait beaucoup de son temps ici à partir de maintenant. Soudain, une pensée lui revint. Si il y avait un registre des élèves de cette école comprenant les élèves des années passées, elle volait absolument le voir . Le fait que Lee connaisse l'école de Cairn et soit tellement au courant des différences entre les races ne l'avait pas étonné avnt qu'elle n'arrive ici mais en voyant la réaction des villgeois, il était peu probable qu'il aie eu connaissance de ce lieu par hasard. Avait il été élève ici? Elle ne connaissait pas grands chose de cette personne avec qui elle avait passé tellement de temps et qui avait tant fait pour elle. Raison de plus pour le cogner lorsqu'elle le retrouverait! Pleine de motivation, Kin dirigea ses pas vers le premiers rayons et inspecta les titres des livres qui s'offraient à elle.

Tari s'émerveilla rapidement de la bibliothèque, n'étant jamais entrée dans ce genre d'endroit, elle ne savait que penser ! Même Dia ne savait où tourner le museau. L'endroit était rempli de livre. Elle vit Kin se tournait vers elle, mais n'y fit pas de réel attention.

Lentement, l'elfe parcourait les rayons, sa main découvrant les reliures des ouvrages. Elle s'arrêta et prit un livre au hasard. Il parlait des plantes. Se disant que c'était le livre parfait, elle alla vers une table et s'y assise, Dia couchait à ses pieds.

Parcourant la pièce des yeux, elle ne vit pas son amie. Bah, elle viendrait la rejoindre quand elle aurait trouvé un livre ! En attendant, elle feuilleta dans un premier temps l'ouvrage avant de réellement le lire. Il s'agissait d'un ouvrage qui racontait les effet de telle ou telle plante dans les potions. Justement en rapport avec ses cours.

Un mouvement se fit près des pieds de Tari. Cette dernière se pencha sous la table et vit Dia la poussait légèrement de sa patte. Elle s'était finalement endormie. Un petit grondement sourd se fit alors entendre. Manquait plus que ça ! Que Dia ronfle ! se dit Tari. Sans y prendre vraiment attention, Tari continua sa lecture.

Tari ne mit pas longtemps à saisir un livre d'herbologie et à aller s'installer à table avec . Il ne lui restait plus qu'à faire de même . Marchant entre les rayons en cherchant des yeux le sujet qui lintéressait, elle finit par trouver en un livre intitulé "Monstre et autres créatures magiques" . Voila qui était intéressant. Saisissant avec délicatesse le volume, elle le glissa contre elle et continua son petit tour avant de faire demi tour au bout de quelque mètres pour aller s'assoir tout en lisant , ou plutôt en dévorant les pages à une vitesse incroyable. S'installant dans un fauteuil, dos contre un accoudir et genoux au dessus de son jumeaux, l'elfe poursuivit sa lecture sans s'interrompre, cherchant des indices sur la bête et toute autres créature suceptibles d'être croisée un jour au l'autre. Tournat délicatement les pages jaunies par le temps, elle admirait les gravures et esquisses des monstres. On pourrait croire que certaines allaient bougées tandis qu'elle passait ses doigt fins sur le papier rugueux. La bibliothèque allait devoir la supporter un bon moment à présent. Il faudrait également qu'elle consulte une livre sur les elfes, peut être que Tari et elle possédaient des compétences qu'elles ignoraient vu que toute deux n'avaient pas été élevées par des membres de leur espèces. Enfin si, mais l'éductaion n'était pas la priorité dans son cas.

Après plusieurs minutes, Tari avait épluché le livre, surtout avec les plantes qui l'intéressait. Elle avait prit quelques notes aussi. En effet, l'elfe avait son sac en cuir et avec de quoi écrire. Miracle dira-t-on ! Elle n'avait pas prévue initialement de passer à la bibliothèque mais plutôt de dessiner. En allant replacer le livre, elle vit Kin assise dans un fauteuil avec un livre. Elle semblait émerveillée, enfin, si l'on puis dire, par cet ouvrage.

Tari fit alors demi-tour, rassembla ses affaires et s'installa à même le sol, à un endroit où Kin ne pouvait la voir. Tranquillement, elle ne mit à la dessiner. Après avoir fini le portrait de la jeune femme, Tari posa le livre à sa place et s'approcha de son amie, la feuille de dessin et le crayon dans la main. Dia dormant toujours sous la table.

L'elfe s'assit dans un autre fauteuil, près de Kin et lui demanda :

"Tu lis quoi ?"

Tari se demanda si elle ne regarderait pas par dessus l'épaule de Kin pour avoir plus rapidement la réponse, mais tout de suite après, elle s'en dissuada. Il n'était jamais agréable que quelqu'un regarde par dessus votre épaule.

Entendant la voix de son amie, elle ne leva pas les yeux du libre mais l'écouta tout de même avant de finalement lever le nez de son livre pour lui répondre.

"Monstres et autre créatures magique, c'est pas mal et très détaillé. Et toi , tu ne lis plus?"

Se retenant de replonger directement dans son livre, elle fixait le visage de Blondinnette avant de chercher la louve des yeux, qu'elel finit par trouver sous la table.

"Et bien, il y en a uen qui ne s'ennuie pas..."

Revenant à la maitresse de cette grosse boule de poil endormie, elle baissa les yeux un instants sur la gravure du monstre qu'elle était en train de lire. Cet animal lui était familier mais elle n'avait jamais sut quel nm il portait. Cela dattait de l'époque ou elle vivait avec sa mère, ou du moins, celle ou elle avait apprit à fuir sa mère. Alors qu'elle était dans les bois, elle avait trouvée une grotte et y était entrée avant de tomber sur cet être qui lui paraissait gigantesque. Elle n'avait pas peur des être de la forêt car dans son petit monde de l'époque, seule sa mère était dangereuse. Apparement, il protégeait un trésor, elle n'avait jamais sut quoi et s'en fichait. Par contre, elle était souvent revenue s'abriter dans la grotte tout contre le griffon lorsqu'elle devait fuir la maison. Revenant enfin au présent, elle se demanda si l'animal était toujours vivants . D'après ce bouquin, ils vivaient parfois plus de 500 ans. Un jour , elle retournerai dans sa forêt natale, un jour,; lorsque l'ombre de sa mère cesserait de la poursuivre.

"Je peux étudier avec toi ?" demanda Tari. "Je me sens un peu seule avec ma marmotte !" ajouta-t-elle en désignant ia qui dormait toujours à point fermé.

La jeune elfe rit un peu à la remarque de son amie au sujet de sa louve.

Tari se pencha un peu pour voir les pages du livre, faisant en même temps tomber le dessin dans le champ de vision de Kin. Elle le ramassa vite et le rangea dans son sac, histoire qu'il ne tombe plus.

Haussant les épaules avec un sourire ,elle releva les yeux vers Tari qui semblait en effet s'ennuyer. N'y avait il aucun livre dans cette bibliothèque monstrueuse qui pourrait intéresser l'elfe? Peut être n'aimait elle juste pas rester tranquile...

"Si le sujet t'intéresse, pas de souccis."


Voyant soudain une feuille de papier juste après le rire de l'elfe qui résonna dans la bibliothèque, Kin se retenit de lui faire signe de baisser le ton et tendit la main pour l'attraper mais Tari fut plus rapide et la rangea. Sauf que ce n'était pas du tout à son gôut, si bien qu'elle plogea la main dans le sac et y récupéra le dessin sabs demander l'accord de sa propriétaire.

"Qu'est ce que ..."

Reconnaissant la position qu'elle avait adoptée dans le fauteuil et les traits du visage, Kin rougit un instant avant de détailler attentivement le dessin. Tair était douée, cela ne fesait aucun doute. Relevant les yeux sur cette dernière avec un chouilla d'amiration dans ses yeux topaze, elle lui tendit la feuille.

"Tu devrais peut être prendre un bouquin sur le dessin, si tu te perfectionne encore un peu tu pourrais facilement en faire ton boulot....Enfin ,si ça te plait bien sur"

*Mince, elle l'a vraiment vu le dessin !* couina Tari pour elle-même.

Elle grimaça légèrement. L'elfe baissa la tête. Elle n'avait pas demandé l'autorisation à Kin pour la dessiner et elle craignait que cette dernière lui en veuille ! En relevant sa tête argentée, Tari vit de l'admiration dans les yeux de son amie. Elle entendit le commentaire qui suivit.

"En fait, je ne veux pas en faire un travail ! Pour moi, c'est un passe-temps plutôt ! Travailler. Je n'y avais pas encore pensé ! Je ne sais pas faire grand chose ! Mais si travail j'ai, se serait auprès des animaux. Après avoir vécu auprès d'eux, je peux bien le leur rendre !"murmura Tari.

Finalement, elle se leva en rangeant la feuille dans sa poche et s'assit par terre près de Kin, enfin, face à elle. Dia venait de se réveiller et s'était installée près de l'amie de sa protégée. L'elfe aux cheveux d'argent sourit à Kin en sortant un bloc à dessin et un crayon. Avec un regard doux, elle demanda :

"Je peux te dessiner encore s'il te plaît ! Je veux m'améliorer pour le moment sans regarder dans les livres !" expliqua Tari.

Lentement, avec des gestes précis et des traits fins, elle commença à dessiner Dia qui venait de s'allonger à côté du fauteuil de Kin. Tari attendait la réponse de son amie.

Un sourire naquit sur ses lèvres tandis qu'elle écoutait son...amie? Oui, ça y ressemblait. Tari voulait travailler près des animaux. Peut être qu'à la fin de leur scolarité lui proposerait elle de se joindre à elle pour son élevage de chevaux.De plus, elle comptait se diversifier et une personne à ses côtés ne serait pas du luxe. Enfin, elle verrait cela plus tard.

"Tu te serais sans doute plus chez moi . Je vivais dans un élevage de chevaux en semi liberté, au pieds d'une montagne. "

Relevant les yeux vers la louve qui les rejoignit , Kin ne dit rien , observant la louve et sa maitresse tour à tour pour finalement entendre la question de la fausse blonde.

"Pas de soucis, crayonnes tant que tu veux tant que ut ne me fais pas une tête trop bizzard"


Reprenant donc sa lecture pour se tenir tranquille, l'elfe replongea dans ses souvenirs avec ce griffon avant de passer à la page suivantes qui parlait des manticores. Ça , elle n'en avait jamais croisée et ce n'était pas plus mal. vu la description de la bestiole. Mais cela ne collait pas à la bête qui dérangeait Cairn, elle passa donc à la page suivante, plongeant dans l'écriture qui lui décrivait ces étranges créatures censée hanter les forêts, cimetières, grottes et autre milieux divers. Tout cela la ramenait loin en arrière sans qu'elle s'en rende compte. Dans les rares moments de calme et de lucidité de sa mère, il arrivait que celle ci lui parle des créatures que les elfes avaient approchés et parfois dressé. Malheureusement, ses moments ne finissait que rarement de façon heureuse, le dressage lui rappellant sûrement son agression, sa mère changeait du tout ou tout et sa main ne tardait pas à trouver le chemin du visage de sa fille. Kin se renbrûma sans y prendre garde et dehors le temps se modifia , bien que personne dans la bibliothèque excepté ceux qui regardaient par la fenêtre ne s'en rendit compte. Le ciel jusque là couvert de nuages blancs, annonciateurs de neige, s'anima sous l'effet d'un vent nouveau et la neige ne tarda pas à retomber, volant jusqu'au sol à la vitesse de la bise glaciale.L'elfe pencha la tête, ne lisant plus mais restant fac eà son livre. Trop plongée dans ses sombres souvenirs pour remarquer quoi que ce soit, elle laissa libre court à son don de miss météo , même si elle n'en avait pas conscience.

Entendant la remarque de Kin sur le lieu où avait habité cette dernière, Tari se dit qu'en effet, elle s'y serait peut être plus. Doucement, tout en crayonnant sa louve, elle imagina les chevaux dont parlait Kin. En entendant la dernière remarque de son amie, l'elfe aux cheveux d'argent la regarda amusé.

"Ne t'inquiètes pas, je ne fais pas dans la caricature !" dit doucement Tari. Elle retient d'ailleurs une petite pique qu'elle comptait lancé à la base.

En se replongeant dans son dessin, Tari imagina une scène. Après avoir vite fini son croquis, la jeune elfe le posa à terre après avoir arraché la page et se mit à en faire un autre.

Sans même regarder Kin ou Dia, Tari dessinait, elle crayonnait un paysage, une plaine, remplit d'animaux, des chevaux, crinières au vent. Au milieu de tout ceci, une silhouette, une femme, une elfe, Kin. Oui, l'elfe aux cheveux d'argent voyait parfaitement Kin aux milieu des chevaux, dans cette plaine. Sur le dessin, au loin, on pouvait apercevoir une forêt, une louve blanche ressortait sous le couvert des arbres. Une autre silhouette, toujours une femme assise sur une branche, à découvert. Des cheveux d'argent volaient doucement, des yeux scrutant les chevaux, les admirant. Si il ne s'agissait pas d'un dessin, on aurait juré qu'il s'agissait d'une scène réelle.

Tari, toujours perdue dans son dessin, ne vit pas la louve se presser contre les jambes de Kin avant de venir regarder le dessin. Elle contourna tranquillement le dessin posait à terre pour regarder celui que sa protégée était en train de faire.

Les coups qui pleuvaient, la morsures des nombreux objets qui entaillaient sa chair, les larmes , les pleurs et prières qui ne parvenaient jamais à toucher ce coeur mort depuis longtemps, l'incompréhension, la fuite. Revivant tout cela dans un tourbillon de sombres souvenirs qui se manifesta par une tempête de neige dehors , Kin était complètement empêtrée dans ses mémoires tandis que le blizzart se répandait autour de la biliothèque, cognant contre les baies vitrées mais l'elfe cause de tout cela fut sortie de sa torpeur lorsque la louve s'appuya contre ses jambes, levant des yeux vitreux vers la cause du trouble de son équilibre , elle revint à la réalité et se pencha vers Tari pour observer le dessin en silence. Inutile de dire que la Blondinette avait du talent, cela sautait au yeux. Retenant un soupir, elle quitta la contemplation du dessin pour retourner à sa lecture en imaginant à moitié ce que devait être la vie avec Tari et Dia , si tant elle qu'elles ne retournaient pas vivre dans la forêt bien sur. Kin referma son livre et le posa sur la table avant de se laisser glisser sur ses pieds pour aller chercher un autre livres , un qui réveillerai moins de souvenirs enfuies dans sa mémoire. Elle choisit un livre sur la première étagère venue qui parlait de rapaces. Parfait ...

Tari finit par lever la tête, fière de son dessin. Jamais elle n'avait noirci une feuille ainsi. Pour la première fois, elle avait fait un grand paysage, ça ne lui déplut pas.

Quelques minutes plus tard, alors qu'elle finalisait le dessin, Kin se leva. Tari donna un dernier coup de crayon quand son amie revenait. L'elfe aux cheveux d'argent se releva et tendit le dessin vers Kin, un sourire franc aux lèvres.

"Tiens, c'est un cadeau ! Après tout, c'est toi qui me l'a inspiré !" dit Tari.

Si le dessin pouvait rendre heureuse Kin, même quelques secondes, Tari lui donnerait tous les dessins qu'elle avait, c'est à dire pas grand chose en vérité.

En s'asseyant dans un fauteuil, un léger souvenir remonta en elle. Elle, à ses quatre ans regardait sa mère dessiner. C'était cette dernière qui lui avait appris à dessiner ainsi. Dans cet élan de nostalgie, elle fit un rapide croquis de ses parents et elle avant de le ranger dans son sac.

Aujourd'hui, elle ne voulait que dessiner. Même si ce n'était qu'un passe-temps, elle aimait cela. Mais ce qu'elle voulait le plus, c'était être auprès des animaux, où qu'elle se trouve.

L'elfe dessina alors une clairière, les arbres en fond. Le vent semblait balayer l'endroit. Quelques loups, encore jeunes semblaient porter un regard indulgent sur les louveteaux mis sous leur surveillance.
Le dessin, comme le précédent semblait très réel.

Choissisant finalement de prendre également un livre sur les arts de la guerre et celui que Tari avait lu un peu plus tôt. C'était assez étrange, elle avait l'impression de libérer son pouvoirs plus facilement ici alors qu'avanta , la moindre utilisation de plus d'une minute lui donnait des migraines suffisantes pour la mettre au tapis durant une journées mais là, excepté un petit vertige , elle se sentait presque bien,juste très fatiguée .L'effet de Cairn ou celui du temps? Difficile à savoir...

Posant les bouquins sur la table ,elle fut interrompue par une feuille tendue devant son nez. Décidément, c'était le jour! Prenant la feuille entre ses doigts et regardant à nouveau le dessin la représentant avec des cheveux , ainsi qu'en compagnie de Tari et Dia , elle finit par relever les yeux vers Tari.

"Et bien...Merci , c'est gentil... Il faudra que je te présente Akane l'un de ses jours..."


Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la fausse blonde fut reprise par sa frénésie dessinatrice. Dans ce cas, il ne lui restait plus qu'à réintégrer son fauteuil et sa lecture, ce qu'elle fit sans attendre , ouvrant le livre sur les rapaces aux premières pages, auquelles elle accrocha fort bien. Qui sait, peut être se lancerait elle dans la fauconnerie plus tard...

Alors qu'elle n'avait pas fait attention à la fin de la phrase de Kin, le nom Akane résonna dans ses oreilles. Qui était-ce ?

L'elfe aux cheveux d'argent posa son crayon sur son dessin et se tourna vers Kin, ses yeux jetant un regard interrogateur.

"Qui est Akane ?" demanda simplement Tari.

Elle ne savait pourquoi, mais elle était légèrement intéressait. Elle fit un petit sourire à son amie et affina quelques traits des louveteaux du dessin en attendant la réponse de l'elfe rousse.

Relevant la tête , à nouveau interrompue dans sa lecture , elle pencha la tête sur le côté avec un sourire faux mais drôlement bien immité. Elle n'était plus trop d'humeur à rire et sourire mais elle voulait tout de même donner le change pour ne pas qu'elle s'inquiète.

"Ma jument, une bête d'exception que j'ai élevée depuis sa naissance. Elle fait partie des meilleurs chevaux que tu rencontreras."

Oui elle flâttait largement sa jument mais il fallait dire que la brâve bête le méritait bien vu toute les qualités qu'elle avait. Ce n'était pas pour rien qu'elle l'avait choisis, ou plutôt que Lee lui avait offerte .Grâce à elle et à la dizaine d'autre bêtes qui lui restait, relancer l'élevage serait d'une facilité déconcertante. Elle connaissait ses cheveux sur le bout des doigts et pouvait dire le moindre problèmes par un simple contact mental de quelque secondes. A dire vrai , elle avait hâte de les retrouver . Mais avant cela ,elle devait terminer ses études et casser la gueule de Lee, et pour ça elle devait travailler! Replongeant avec assiduitée dans sa lecture, Kin engrengeait un maximum de connaissances le plus vite possible.

Tari rangea son crayon et son dessin inachevé dans son sac. Elle se leva souplement de son fauteuil et tendit un sourire à Kin.

"J'espère un jour la voir et avoir l'honneur de la dessiner !" murmura l'elfe aux cheveux d'argent.

Tari s'éloigna dans les rayons avant de prendre un nouveau livre sur les plantes. Puis un sur les animaux, magiques ou non, elle s'en fichait. Elle revint s'installer près de Kin avant de commencer par l'un des deux livres.

Elle admirait les plantes, les détaillait, les gardait bien en mémoires pour pouvoir un jour les dessiner. Elle mémorisa aussi les propriétés qu'elle pouvait avoir. D'ailleurs, pour éviter d'oublier ces dernières, elle reprit ses notes et recommença à en prendre.

Ne levant plus le nez de son livre, pas même en entendant Tari, elle ne répondit qu'au moment de tourner la pages.

"Elle est a écurie, je te conseille de ne pas trop la flattée ou elle aura les chevilles qui gonflent, ce qui m'ennuyerait assez, je dois l'avouer."

Reprenant sa lecture à la première ligne de cette nouvelle pages qui s'offrait à ses yeux , l'elfe ne remuait que l'une de ses jambes, celle appuyée le plus haut sur l'accoudoir. Ce seul mouvement lui permettait d'éviter d'avoir des fourmis dans les jambes ou que ses membres soient engourdies à la fin de sa lecture mais elle avait le temps d'ici la. Après tout , elle n'était qu'au premier chapitre pour le moment. Détaillant la représentation d'un faucon pélerin , elle dut avouer que c'était un oiseau magnifique et qu'il devait être agréable de partager sa vie avec un tel animal. Mais cela ne serrait pas pour tout de suite, une fois de plus, tout d'abord parcqu'elle n'avait pas le matériel pour dresser un tel oiseau, et qu'elle en voulait pas le priver de liberté de cette façon. Libertée, voila un bien grands mot pour une chose abstraite. Nul n'est libre et pourtant tous sont libres en même temps. Elle même avait perdue une libertée en venant ici, celle de gambader et de vivre à spn gré , mais elle avait gagné la libertée d'apprendre et d'être reconnnue, ce dont elle avait sans doute grands besoin.

"D'accord, j'y penserai !" murmura Tari avant de se replonger dans sa lecture.

Même passionnée par le livre, Tari ne tournait plus les pages. Sa pensée vagabondait. Que ferait-elle à la fin de ses études ? Elle n'en savait rien. La meute qui l'avait élevée serait surement très loin voire pour certains déjà morts. Elle ne pourrait retourner dans "son'' village. Après tout, elle n'y était restée que deux semaines avant de s'enfuir et de trouver finalement Dia dans la grotte où elle avait grandi. Que ferait-elle alors ?

Tout en pensant à cela, inconsciemment, l'elfe aux cheveux argentés ressortait son bloc à dessin, prenant une nouvelle page, elle commence à se dessiner, chose rare. Par habitude, et manque de miroir, l'elfe ne se dessinait jamais. C'était donc une première, à peu près, pour elle de se reproduire sur un dessin. Sur la feuille, elle ne mit pas Dia, qui pourtant l'accompagner toujours, à la place des roses, des tonnes de roses. En reprenant "conscience", elle admira le dessin. Elle l'avait déjà vu quelque part. Mais les traits devaient être plus fins, plus marqués ... c'était un dessin qu'elle connaissait, depuis son enfance. Elle se souvint. C'était sa mère qui l'avait dessinait avant. Elle avait représentait Tari adulte avec ces roses.

Pourquoi alors Tari avait-elle fait ce dessin ? Allez savoir, elle ne savait même pas elle même, Dia non plus d'ailleurs. C'est en gardant le dessin en vu, qu'elle reprit sa lecture, sans y prêtait vraiment attention.

Malgré toute la volonté qu'elle avait mise dans la lecture , l'elfe aux cheveux cuivrés sentit que les nuits qu'elles avaient baclée la rattrapèrent et après quelques pages de plus au chaud près du feu, ell epiqua du nez,laissant sa tête s'appuyer sur sur son livre sans rien changer de plus à sa posture. Si on y regardait pas de rpsè, rien ne laissait deviner que l'esprit de la miss avait déserté son corps pour aller fôllatrer dans son subconscient.

- wow , une immense forêt avec des arbres aussi grands que des montagnes et au pieds de l'un d'eux, une maison en pain d'épice. Ca ne venait pas d'un conte ça? Qu'importe, vive les calories et à bas les régimes! Rejoignant la maison, elle plongea la main dans la texture mouelleuse de mur et en arracha un bout qu'elle porta à sa bouche pour le déguster, attendant que la sorcière se manifeste mais elle dut bien admettre qu'à la fin de son morceau , personne ne venait. Et quoi , elle devait manger un second morceau et s'engraisser avant que la sorcière ne vienne ? Ronchonnant , elle donna un petit coup de pieds dans l'édifice qui n'apprécia pas franchement et laissa s'échapper plusieur morceau de la toiture...Oups? S'éloignant de la demeure pour s'avancer entre les arbres, elle se demandait à quoi pouvait bien servir ce rêve car elle devait rêver pas vrai? Tandis qu'elle s'avançait entre les végétaux monstrueux, une voix qu'elle connaissait trop bien résonna "je t'ai retrouvée Kin, je t'ai retrouvée..." Un soupir s'échappa de la gorge de l'elfe tandis qu'elle se tournait lentement.
"Salut maman, ça fesait longtemps que tu n'avais pas hântée mes rêves. Comment va dans l'au dela?
-Tu n'aurais jamais dut naitre, c'ets toi qui devrait être à ma place!"
L'image désormais habituelle de sa mère levant la hache au dessus de sa tête lui fit face tandis que le fond s'estompait pour ne demeurer que ténèbres. Etrangement, jamais Lee ne la savait dans ses rêves et une fois de plus , l'arme s'abbatit sur elle , la réveillant en sursaut-

sursautant donc à son oreille, le fauteil dans lequel elle était installée fut déstabilisé et se renversa , entrainant la rouquine dans une chute sans gravité autre que celle de la honte.

"Damned! Costaud comme réveil..."

Se rendressant avant de faire subir de même au fauteil , elle chercha Tari des yeux , le rouge aux joues.

La lecture de Tari ne la passionnait pas plus que ça. Le dessin des roses lui restait en mémoire, allez savoir pourquoi.
Dia dormez tranquillement, près des deux demoiselles.

*La chaleur doit lui faire du bien !* pensa l'elfe.

Elle se leva, s'étirant doucement. Elle jeta un coup d'oeil à Kin et vit que cette dernière était en train de dormir. Son livre devait être aussi passionnant que celui de Tari pour qu'elle dorme à point fermé ! L'elfe aux cheveux d'argent sourit.

Quand elle vit son amie s'agitait sur son fauteuil, elle s'inquiéta. Alors que Tari s'approchait doucement, Kin s'agita encore plus et le fauteuil bascula en arrière. L'elfe se précipita vers son amie, contournant de la fauteuil renversé. Elle tendit la main pour aider son amie à se relever !

"Tu va bien Kin ?" demanda Tari. "Tu devais faire un mauvais rêve pour t'agiter autant !"

Tari fit un petit sourire réconfortant.

Le temps était venu de quitter la caverne d'obscurité qui lui servait de chambre, car hormis ses passages discrets en cours Kira semblait hiberner cet hiver... Cloîtré dans sa mansarde à étudier encore et encore, la vie externe ne lui porte plus d'intérêt pour les temps qui ont scellés le domaine de Cairn dans la glace.
Une pile de livres empruntés à la bibliothèque s’achève à cette seconde entre ses doigts fins et froids. La dernière page et ses derniers mots expirent entre ses lèvres, sur le ton morne et calme de sa voix placide. Ses doigts cessent de relever symboles et lettres sur son nouveau journal intime, la plume d’encre grasse se détache des pages jaunies.
Relevant le menton dans la mi-obscurité maintenue de sa chambre et au milieu du silence retombé, le demi vampire se redresse lentement, refermant son livre de symboles entre ses mains pâles. Debout, la chaîne qui rattache son journal à sa hanche se tend sous son poids, attirant l‘attention et le regard de Kira. Reposant le livre d'étude sur un bureau, il laisse des doigts courir sur la couverture de cuir sombre qui lui sert de recueil, le reportant sans geste brusque dans l’une de ses larges poches.

Il inspire profondément et se dirige d’un pas traînant vers les rideaux de sa chambre, tenus fermés depuis des semaines entières. Ses doigts glissent entre les deux pans, laissant une lueur vive traverser d’un jet brutal la chambre noire. Le demi vampire se détourne soudainement à la clarté qui le dévoile, retenant un grognement… Depuis des heures il s’était habitué à l’obscurité, voilà que le soleil le maudissait encore de l’ignorance qu’il lui portait.

Se retenant à son bureau bardé de livres, il se ressaisit et prend le temps de s’habituer à nouveau à cette lueur que les humains aiment à penser salvatrice.
Une heure passe… et le vampire a enfin pris soin de lui pour, une fois encore, rejoindre les pensées de Pascal et laisser cette impression à l’autre qu’il fait attention à son image pour lui ressembler.
Il est de notoriété générale que les relations entre les hommes sont dominées par l’amour-propre. Chacun n’aime que soi, et veut être aimé de tous les autres. Mais chacun sait bien aussi qu’il est plein de défauts, qui ne méritent pas l’amour, mais le mépris. C’est pourquoi les hommes haïssent naturellement la vérité, qui leur est si cruelle – et non seulement la vérité, mais ceux qui la leur disent.- Il n’est donc jamais intéressant socialement de la dire et Kira garde en note chacune des vérités pour la manipuler à son gré. Et cela d’autant moins que la personne est plus puissante.
Chacun se dissimule donc à soi-même, et aux autres. L’intérêt et la vanité font du mensonge et de l’hypocrisie les lois de la société. «On s’entre-trompe, on s’entre-flatte» disait Pascal. L’union entre les hommes est ainsi fondée sur la tromperie mutuelle. Kira trompera encore sur ce qu’il est réellement et il le fera avec plus de professionnalisme que jamais.

Dans la salle de bain commune, une serviette autour de sa taille, Kira se tien penché vers un lavabo. Face à un miroir qui ne reflète pas ses courbes et couleurs, il fixe le vide et étire un sourire avec difficulté. Les muscles maxillaires semblent s’étirer dans une douleur qu’il a du mal à maîtriser… On dit que le sourire est dépendant et qu’il est facilement définissable chez un humain, qu’il traduit la signification profonde de ses sentiments… Savoir utiliser son sourire au dépend de ses pensées et sentiments étaient une chose primordiale en sociabilité, tout comme les gestes parasites qui en disent long sur nos volontés.
Sachez manipuler votre corps et vous manipulerez le monde entier.

Une nouvelle heure passe… Le temps est si rapide qu’il file entre vos doigts si vous ne lui accordez pas l’attention qu’il se doit.
Sa pile de livres attachés ensemble, le demi vampire quitte son aile avec un petit chariot, dirigeant ses pas vers la bibliothèque. Habillé d’un noir qui reflète d’avantage la classe que la noirceur d’esprit, il ne peut encore obliger son échine à se tenir aussi droite qu’elle ne l’a jamais été. Encore légèrement voûté, il se présente à la responsable de la bibliothèque.

« Mademoiselle Igina ? »

Sa voix est plus clair, le ton plus assuré mais encore murmurant d’un naturel qui ne trompe pas encore le calme qu'il dégage.
Le gnome se redresse de derrière son bureau et salut le Citrine avec un sourire.

« Excusez pour mon retard, ses ouvrages sont plus intéressants les uns que les autres… »

Bientôt il aurait lu toute la bibliothèque de Cairn à l’allure où il dévorait les livres de science et de philosophie.

« Je vais vous en emprunter d’autres… je pense que mon âme va encore hésiter sur quelques livres intéressants. »

Déposant la pile sur le secrétaire, il laisse le chariot à proximité et s’avance sans plus un regard et un mot entre les rayons. Quelques minutes passent… il semble que peu d’élèves se promènent dans la bibliothèque à cette heure… mais se tromperait-il en percevant un bruit sourd non loin de lui ? Se dévoilant de l’une des hautes étagères de bois surchargée de livres, il observe deux jeunes filles sans se cacher de sa présence. D’un ton naturel, le regard sillonnant il ajoute :

« Mesdemoiselles…
Vous ne vous êtes pas blessée ? »

Ses iris ténébreuses et d'une profondeur insondable se reportent sur un animal couché.

"Je ne savais pas que les animaux étaient acceptés dans cette bibliothèque..."

Une fois la bouffée de honte passée, elle dut faire face à l'afflux monstrueux de souvenirs douloureux. Passant sa main par réflexe sur la manche qui couvrait sa cicatrice au bras gauche, l'elfe leva les yeux sur la main de Tari, se rendant seulement compte qu'elle l'avait ignorer.

"On peut dire ça, une pile de devoir monstrueuse m'assaillait. Une horreur!"

Elle n'avait pas mis beaucoup d'effort dans ce mensonge et cachait mal la lassitude qui l'envahit. Dehors , le vent souffla à nouveau avec violence contre les vitre de la bibliothèque, transformant la neige tombante en véirtable blizzard. Mais avant qu'elle n'ait peut s'en rendre compte, une autre voix inconnue vint s'offrir aux oreilles poitues de la rouquine. Chechant des yeux le propriétaire, elle vit une jeune homme au regard aussi sombre que ses cheveux.

"Non, merci de votre ...Sollicitude mais je ne e souviens pas vous avoir déja rencontré mister ...? Quand à l'animal en question, je suis navrée si il vous dérange."

Et oui, une fois de plus si ce n'était pas comme toujours, elle était de mauvaise humeur au réveil et non, elle n'avait absolument pas l'intention d'envoyer Dia promener parcque ça dérangeait un sombre inconnu. La bibliothéquaire ne leur avait rien dit, elle supposait donc que la louve était tolérée et l'avis de ce mec n'entrait pas en compte. Rattachant ses cheveux en une queue de cheval placée bas sur son crâne, Kine se demandait ce que les gens pouvait avoir à toujours se mêler des affaires des autres. (c'est toi qui dit ça? '==) Se penchant pour ramasser le livre qui avait prit son envol en même temps qu'elle, elle le reposa soigneusement sur la table avant de regarder à nouveau le jeune homme. Tsssss! Prête à parier qu'il s'agissait d'un citrine avec une allure aussi sombre!

"Une montagne de devoir ?" murmura Tari intriguée.
*Elle ment, j'en suis sûre, mais je peux rien dire sans en avoir la preuve !*
"On va dire ça !"

Même si Kin avait ignoré la main de Tari, elle ne s'en fit pas pour si peu ! Mais elle remarqua que Kin n'était vraiment comme d'habitude ! Un point qu'elle faudra qu'elle surveille, pensa-t-elle.
Elle entendit une voix qui ne lui était pas familière. Instinctivement, elle se retourna vers l'inconnu, en même temps que Kin.

"Je pense que tout va bien, merci !" sourit l'elfe aux cheveux d'argent. "Et au sujet de Dia, elle est assez sage. Elle ne causera pas de problème !"

Tari ne connaissait pas l'inconnu et s'inquiéta tout de même un peu. Après tout, elle était depuis peu de temps !

Seule compte l’apparence chez l’être doué de raison et de conscience tel que l’est l’être humain ; la «grimace», disait Pascal, désignant par ce mot toute la comédie sociale.
Kira avait bien compris que le ‘moi social’ vit toujours en dehors de lui-même. Quand il pense à lui, il ne pense qu’aux autres et à leur regard, quand il pense aux autres, il ne pense qu’à lui et à son intérêt. Ce qui l’unit aux autres, c’est ce qui l’en sépare. L’homme aime a parler et s’entendre dire les choses… Il aime autrui pour ce qu’il lui apporte, sans lui l’aliénation serait irrémédiable.
Kira n’avait jusque là eu aucun contact avec cet autre… Ces lois ne s’appliquaient pas à lui dans les deux sens. Il observait, étudiait, mais jamais ne s’appliquait un sentiment ou une émotion. S’inquiéter pour ces deux jeunes filles était un leurre qu’il aimait à imiter en fonction de ce qu’il avait pu étudier. Jamais un humain ne se sociabilise sans se voir au travers de celui qui l’accueil. La différence ne trompe pas.
Pendant des années il avait su étudier des dizaines et des dizaines d’êtres humains au comportement différent. Il ne faut pas s’y méprendre: la charité publique, les œuvres sociales ne sont pures ni d’amour-propre ni d’intérêt. La vanité, le désir d’être reconnu, le souci de ses intérêts poussent à la «bienfaisance», plus souvent que l’amour véritable. «On s’est servi comme on a pu de la convoitise pour la faire servir au bien public; mais ce n’est que feindre, et une fausse image de la charité, car au fond ce n’est que haine.» Cette citation avait déjà été relevée dans son journal intime plus d’une fois à chaque cas comparable qu’il avait observé.
Kira ne sera jamais celui que vous verrez… aussi cliché pourra-t-il paraître, il est certain qu’aucun ne le comprendra jamais, sauf à être un exclus social et un observateur du monde extérieur.

Fixe et debout, le regard cillant plus rapidement qu’à ses habitudes lentes, le demi vampire maintient ses lèvres légèrement déliées sous son souffle froid. Esquissant un léger sourire de circonstance il reprend :

« Alors vous me voyez rassuré de votre bien-être… Dans une bibliothèque un bruit ne passe pas inaperçu.
Et… excusez-moi si je vous ai offensé, ce loup ne me dérange pas… Je me faisais une remarque à moi-même concernant les animaux dans ce secteur. Tant qu’il ne ronge pas les livres et ne vient pas à marquer son territoire, je ne vois pas ce qui empêche sa présence. Et ici je ne suis pas le conservateur…»

Haussant légèrement les épaules, il reporte son regard sur son étagère et émet un son de satisfaction.

« Sorts de délivrances… voilà. »

Tirant l’ouvrage par la reliure, il le tien en mains et va prendre place à une table, un peu plus loin des deux jeunes filles. Pour une fois, Kira s’assit convenablement sur sa chaise, forçant ses jambes à se tenir à l’équerre, et non repliées contre son torse.
Sur la table d’un bois sombre ancien au vernis épais et ciré, il ouvre la première page de l’ouvrage et dégage de sa poche son journal à couverture de cuir noir. La reliure craque à son ouverture et de sa main droite il commence à rédiger un nouveau chapitre, laissant la gauche feuilleter les lignes manuscrites.

Tari ne l'avait pas cru , c'était évidemment mais elle ne posait pas de questions comme elle avait pur le supposer. C'était une bonne chose car elle préférait encore ne pas lui répondre au fait de devoir lui mentir une fois de plus. Son quota de bobars commençait dangereusement à s'épuiseret il aurait été dommage que la blondinnette en reçoive la plus grande partie. Ramenant ses pensées au ténébreux jeune homme, elle le fixait des yeux, étant mal à l'aise avec ses réactions. Aucune impulsivité, aucune chaleur dans ses réparties. Ces remarques mielleuses et pleine de savoir vivre l'écoeurait et lui donnait envie de le provoquer . Néanmoins, une autre part d'elle même semblait attirer par ce sombre personnage. Réfléchissant à toute allure aux raisons possibles à ce phénomènes, elle évacua de son esprit les abberatiosn telles que "coups de foudre" et autre fadaises. Se rappellant enfin du cours d'étude des races et des vampires et de leur foutues attraction sur le sexe opposé, elle se rendit compte que c'était assez semblable bien que nettement moins fort.Vampire? Elle avait assez de mal à y croire, il avait pourtant la dégaine pour avec ses cheveux sombres qui lui cachait en partie le visage, ce regards noir et cet aspect studieux et bien élevé. Etrange, il faudrait qu'elle essaie de savoir. Peut être que Daniel pourrait lui dire à l'occasion.


Son regard dériva sur la fenètre tandis qu'elle regagnait son fauteuil, et elle se rendit enfin compte de la météo épouvantable qui avait envahit le ciel de Cairn en l'espace de quelques instants. Diantre! Fermant les yeux pour respirer calmement en ne songeant plus qu'à la chaleur du feux derrière elle et à la doucuer du fauteuil sur lequel elle reposait, Kin tentait désespérément de faire taire son pouvoir. Après quelques seconde, une pensée traversa son esprit. Etait ce bien nécessaire? Elle était ici pour apprendre à se contrôler et c'était sans doute le seul endroit ou cela ne choqurait pas. Rouvrant son regard d'ambre sur les vitre secouées par le blizzard, elle vit une jeune fille courrir sous la neige battante pour tenter de rentrer se mettre à l'abri. Moui, toute éducation de don qu'il y ait, elle n'avait pas le droit de geler la moitié des personnes du coin. Fermant les yeux à nouveau, elle y mit toute sa bonne volontée cette fois et parvint à calmer les choses. Le vent faiblit petit à petit avant de laisser la neige descendre tranquilement du firmament pour venir s'ajouter à l'épaisse couche blanche. Contente de voir qu'elle se maitrisait déja un tant soi peu mieux qu'avante - forcément, elle ne contrôlait rien avant- l'elfe sourit et reporta son attention sur monsieur le rat de bibliothèque, se demandant ce qui avait put le pousser à se joindre à la conversation car elle ne croyait pas un instant à sa solicitude. Piquant soudain un fard, elle se demandait comment elle devait prendre cela. Insinuait il qu'elle était lourde et bryante? (bonjour parano) Humf!

"Navrée pour le dérangement occasioné par ma chute..."

Prenant elle aussi un sourire de bon ton pour s'accorder à ses propos, elle se sentit une fois de plus mal à l'aise avec l'inconnu.