Hatamoto regardait par la fenetre de l'avion, l'air pensif. Le temps se gatait, les turbulences étaient de plus en plus fortes. Quelques passagers commençérent à paniquer, mais Hata était dans son monde, il pensait à ses anciens élèves qu'il quittait pour un monde qu'il ne connaissait pas encore quand tout à coup :

"Monsieur, pourriez vous enelever vos souliés du siege s'il vous plait et étendre vos jambes comme tous les passagers ?"

Il s'agissait de l'hôtesse de l'air, en effet Hata n'a jamais pris l'habitude de rester en place, bien que son esprit, lui, soit serein, son corps demande autre chose.

"Auriez vous une glace ??" Vanille de préférence"

Elle partie, trouvant le personnage bizarre et lui faisant même un peu peur, il faut dire qu'Hatamoto ne quitte jamais son armure en territoire inconnu, homme d'une trentaine d'année sans charisme, son passe temps ce sont les glaces et les arts martiaux.

Après plusieurs heures d'avion et les jambes engourdies, Hata arriva à l'aéroport de la ville voisine, affamé, il entra dans un restaurant puis commanda une glace vanille, cela lui aura permis de retrouver ses forces.

Il sorti de l'aéroport et trouva un homme disposant de plusieurs chevaux, qui attendait le long de la route. Cet homme était petit, trapu et avait une longu barbe blanche. Il entama la discussion :
"Vous désirez ??"

"Un cheval mon brave", rétorqua Hata

"Ils ne sont pas à vendre, je puis vous conduire où vous désirez mais il va falloir payer"

"Amenez moi à Cairn s'il vous plait !"

Le visage du petit homme changea, l'air anxieux : "Mes chevaux ne sont pas à vendre ni à louer, laissez moi tranquille, je n'irai pas sur Cairn avec vous."

S'en suit une discussion qui ne laissa pas Hata indifférent, il appris beaucoup de chose à propos de Cairn puis finalement il acheta un cheval en échange d'une pincée de poudre magique. (voir présentation du personnage)

Hatamoto pris la route pour Cairn, l'homme aux chevaux lui indiqua quelle direction prendre et il disposa de suite.

Il fit quelques haltes pour abreuver son cheval, il arriva à Cairn, trouva l'école, mais il était tard, la nuit tombait.

Il attacha son cheval devant la porte principal.

Les dieux sont avec lui, la porte de l'école était encore ouverte, et le bureau de Daniel allumé, il s'y dirigea ...

Debout, trempé et en armure de samouraï, il déclara avec spontanéïté :

"Bonjour je suis Hatamoto, l'on a dû vous prévenir de mon arrivée ?"

La nuit était tombée? Cairn ne fermait pour ainsi dire jamais... -sauf catastrophes et ordre du directeur. Mais les enjeux d'une école de magie neutre était tellement grands, que de fermer n'était pas vraiment dans son descriptif.
Le soir, au couché du soleil, les étudiants nocturnes quittent leurs ailes pour rejoindre des cours manqués en journée.

Lorsqu'un étranger s'avance sur les chemins de l'école, par les grandes plaines verdoyantes plongées dans la semi obscurité, il est assez vite repéré par les elfes de maison. Son armure ne permettant pas de vérifier son appartenance raciale, on le laissa atteler son cheval et s'avancer vers la grande porte, seul.
Ce n'est qu'une fois qu'il disparu à l'intérieur qu'un elfe de maison osa se dévoiler au regard de la monture pour la mener vers les écuries. Au passage de l’étranger, les icônes des tableaux ne bougent pas… dans le fond, le bureau d Daniel se détache d’une lueur ocre. Les chandeliers sont allumés, éclairant la haute coupole dans sa large moitié.

Quelques étudiants quittent leurs ailes, empruntant le grand escalier tournoyant pour les amener au rez-de-chaussée, là où le majordome se tien. A l’entrée de l’étranger, on se presse pour le laisser seul avec Daniel.
Le secrétaire se redresse sur sa chaise, collant son échine au dossier présenté… Le regard fixe sur ‘l’homme’ qui s’avance, il écoute ses propos avant de répondre d’un ton calme :

« Bienvenue à Cairn monsieur… je suis Daniel, le majordome. Mais hum… nous… prévenir de votre arrivée ? Et par quel moyen, s’il vous plait… »

Détachant son regard de l’armure un instant, il semble chercher sur son bureau une quelconque missive prévenant de cette arrivée… mais en tête rien ne lui venait.

Troublé par la réponse de son interlocuteur, Hata détacha son masque, son visage crispé et ses lèvres pinçées, il répond :

"J'ai appris que le professeur de combat est absent en se moment, le directeur m'a suggéré de le remplacer pour l'instant puis éventuellement poursuivre les cours à deux professeurs avec son accord."

L'air niait d'Hatamoto fit sourire Daniel, ce dernier tenta en vain de retrouver une feuille, un post it, une lettre d'information que le directeur aurait pû lui laisser, mais rien, pas une trace de l'arrivée de cet l'individu à l'armure de samouraï.

Le majordome découvre le visage de son interlocuteur... Le frisson qui lui remonte l'échine est accompagné de la surprise qui s'en suit:

"Que... Pardon? Notre directeur vous a prévenu? Mais... de quelle manière, je n'ai pas été mis au courant ?..."

Désemparé, le secrétaire cherche du regard sur son bureau, comme s'il avait pu omettre quelque chose... impossible! Devait-il demander confirmation à la directrice? Ce Hatamoto avait pourtant l'air de bien savoir que le professeur des combats était absent. D'une manière ou d'une autre l'information lui était parvenue... Mais à savoir si la directrice lui avait mis de côté un poste... là...

"Bon heum... je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps, Monsieur Hatamoto. Je vais vous faire faire préparer une chambre dans l'aile du personnel. Voici un plan de l'école.
Si jamais vous avez la moindre question, n'hésitez surtout pas à me la soumettre, je reste souvent à mon poste."

Lui remettant un modèle décrivant les ailes de l’école, il prend quelques notes sur un papier. Un elfe de maison se présente dans le hall, se prédisposant à accompagner l'homme à sa chambre.

"Poguio vous y mènera. Lorsque je ne suis pas à mon bureau c'est lui qui me remplace. Surtout n'hésitez pas."