Le soleil prenait fin à l’horizon, baignant d’une lumière ocre et rouge le site de Cairn en étendant les ombres des montagnes noires. Les élèves s’éternisaient à la cafétéria, profitaient d’une dernière ballade au lac ou rentraient avant que la nuit ne soit définitivement tombée.
Au milieu du parc, ce tien une demoiselle. Son regard est un peu anxieux, ses iris grenat fixent le sol avec timidité, frottant de temps à autre le bout de l’un de ses pieds contre l’herbe nouvelle. Ses longs cheveux noirs flottent doucement au vent léger qui souffle sur les plaines, sa taille est fine, fragile… son être tout entier frisonne, anticipant les minutes à venir.

Proche d’un saule, au bord d’un petit ruisseau, elle attend l’homme qu’elle a toujours rêvé de rencontrer.
Elle s’était lancée dans l’écriture d’une lettre après avoir attendu toutes les longues semaines pour se dévoiler. Certes… par écrit n’était pas la meilleure façon, mais elle lui trouvait tant d’intérêt que sa timidité ne lui permettait de faire autrement.
Les lèvres légèrement pincées, Celphira redresse le regard sur les arcades ouvertes du couloir menant au parc, vérifiant qu’une ombre ne s’y profile pas. Elle lui avait demandé de venir seul à cette heure… et elle espérait qu’il ne ferait pas attendre une damoiselle.

Pour cette occasion, elle s’est parfumée de la même senteur qui imbibe la missive offerte. Portant une longue robe blanche légère à bretelles, dont l’une ne tien pas en place. Celphira sent la rougeur lui monter aux joues rien que de penser à le voir bientôt… Sans cesse son regard inquiet fixe l’horloge de Cairn, fichée sur la haute tour.
Que le temps est long lorsque le cœur bat aussi vite !

Les mains dans les poches, marchant une cigarette a la bouche et l’air rêveur, Moto ne cessait de penser à cette fabuleuse lettre, et quel genre de demoiselle pouvait bien en être l’auteur. Puis il vît un saule avec une jeune femme devant. S’arrêtant quelques secondes, hésitant, moto continua finalement sa route. Il lâcha sa cigarette, et contempla cette vision de rêve se trouvant devant lui. Arrivant en face d’elle, l’air serein, moto fût un peu troublé puis il souria.

"Je suppose que tu es Celphira ? …."

Ne sachant que dire, ou quoi faire face à la situation, moto était comme submergé par un sentiment incertain.

"J’espère ne pas t’avoir fais trop attendre…."

L’air était submergé d’un parfum enivrant, le même que celui présent sur la lettre. Tout dans les environs laissait à penser que cette rencontre était planifiée….Le saule sur lequel s’appuyait la jeune fille apparaissait en contre-jour ; mais les teintes du soleil couchant en enveloppaient les ramures. L’atmosphère qui régnait était idyllique, et Moto savourait la vision de cette inconnue, semblant se fondre dans le chatoiement de l’arbre.

Moto se surpris à se sentir intimidé. Légèrement. Il ne savait quoi ajouter, après tout c’est elle qui avait besoin de lui parler ! Il la regarda intensément et attendit qu’elle s’exprime.

Enfin, une ombre masculine se profil entre les arcades. La demoiselle se redresse légèrement sur la pointe des pieds, le regard comme attiré par cette ombre qui engage les battements de son cœur sur la voie de la démence. -Est-ce lui ? L’attention brièvement détournée vers l’horloge, l’heure est enfin arrivée, oui… Motohideyo est là…-
Celphira hésite entre sourire et tremblements, joignant ses mains soudainement glacées au creux de ses reins pour se donner de la contenance. Le visage légèrement penché et le feu aux joues elle n’ose pas le regarder tout de suite, de peur de vaciller à se rendre compte que c’est bien elle et pas une autre qu’il regarde à cet instant.

« Je… »

Rien que le son de sa voix lui étant adressé faisait naître en elle une douce douleur, de ce poids de cœur affolé dans sa poitrine.
Le courage pris à deux mains, elle remonte son attention et son visage face au jeune homme, se jetant enfin sur le ring :

« Oui… je suis Celphira… m… merci d’avoir accepté mon rendez-vous.. »

Maintenant que son grand regard grenat était planté dans celui de Motohideyo, elle n’était plus sûre de vouloir s’en détacher, ni même de ciller. Comme si un simple battement allait le faire disparaître de sa vision.

« Non… tu… es à l’heure.
Excuse-moi si je parais idiote, mais je me suis tellement faite violence à écrire cette lettre, que je m’en suis sentie ridicule… La simple idée de penser que tu pourrais porter attention à l’une des filles qui te suit sans cesse… C’est vrai enfin… à ta place je l’aurais brûlé comme toutes les autres que tu dois recevoir de ce groupe de filles qui ne te lâche pas. »

Pinçant ses lèvres, elle cille enfin et abaisse l’attention. Dans son mouvement de descente oculaire, elle entre en contact visuel avec l’épée du jeune garçon. Fronçant légèrement les sourcils et crispant un tantinet ses mains l’une contre elle, Celphira ajoute d’un ton pris de doutes :

« Tu es armés ? Pourquoi… »

L’interrogation se lit dans son grand regard plongé d’innocence et d’inquiétude :

« Des gens te veulent du mal par ici ?... »

Observant autour d’elle, comme si elle devait y voir une ombre incertaine et agressive envers Moto, Celphira attend une réponse… le port d’arme à Cairn était assez mal vu en dehors des cours prévu à cet effet.

Observant la demoiselle en fa ce de lui, moto sentit un sentiment le faire vaciller. Son sang, d’habitude aussi froid que la glace, bouillonnait d’une sensation enivrante et curieuse. La contempla sans cligner des yeux, le prince se senti quelque peu perplexe. Il écouta alors la demoiselle si timide avec la plus grande attention.
Il s’approcha d’elle et posa délicatement sa main sur la joue chaude de la demoiselle. Leurs regards se croisèrent alors et un sentiment agréable inondait les environs. Sous se fabuleux coucher de soleil, comme décrit dans un conte de fée, tout était comme prédestiné à ce moment précis…..
Moto regarda alors la demoiselle avec intéressement et ajouta :

"Je n’ais aucun intérêt à bruler quelque lettre qu’il soit…. Je ne croule pas sous les lettres d’admiratrice mais la tienne ma fait une impression fulgurante. Je voulais te voir sans même savoir pourquoi…. Les filles comme toi ? Je te trouve ravissante et non dépourvu de charme et de courage, vu la situation…. "

Puis, voyant la réaction de cette ravissante demoiselle, il amena son regard à celui de son épée. Il se gratta légèrement la tête et ajouta, d’un air anodin :

"Ah…… sa….. Désolé… Ne t’inquiète pas personne ne m’en veux a se point, pour autant que je sache. C’est juste un cadeau de mon père que j’affectionne et donc désolé si cela t’effraie."

Il rangea son épée derrière sa ceinture, et retourna son regard séducteur à celui de la demoiselle face a lui.
L’esprit vacant, laissant se parfum l’envouter, Moto ressenti un sentiment de culpabilité…. Certes le fait qu’il daigne rencontrer une autre fille que Tari lui pesai un tentinait sur la conscience. Il ne voulait pas quitter celle qu’y avait fais chavirer son cœur de glace, mais était perplexe face aux sentiments qu’il éprouvait vraiment. N’ayant connu que le sang, la glace et la rancœur au sein de toute race, moto prit un air pensif, laissa sa tête se lever en direction du ciel maintenant devenu pourpre et laissa, son esprit tourmenter, le guider un moment…. Puis il ramena son regard à celui de cette vision enchanteresse laissant cette beauté imbibée les lieux de son charme….

Le regard frissonnant de la jeune fille se relève lentement sur celui du garçon, écoutant l'excuse pour le port de cette arme. Savait-il s'en servir?... la question lui traverse l'esprit, la déroutant un instant de son but premier. Cillant avec plus de neutralité dans le regard, elle esquisse finalement un demie sourire en penchant la tête sur le côté.

"Ha bon?... Je me suis trompée sur une généralité alors... Je connais les garçons, un peu… et je sais qu’en général, ceux qui on autant de fans se comportent de deux manières...
Soit ils les prennent toutes comme elles viennent sans porter plus d'attention à l'une ou à l'autre, soit ils les dénigrent sans jamais tomber amoureux..."

Ses grands iris pourpres s'abaissent doucement, comme déçue à l'idée que ces clichées comportementaux puissent concerner Motohideyo… et pourtant.

"Avec la rumeur qui courre sur toi... j'aurais penché pour le dédain...
Un démon, ça tombe très rarement amoureux. Ça peut paraître l'être, mais qui sait. Une âme aussi sombre sortie des enfers ne peut pas faire le bien autour d'elle."

Un air attristé se lit sur son visage enfantin et lisse, alors qu'elle reprend d'une voix un peu plus confiante face au jeune homme. Elle avait frissonné au contact de ses doigts sur sa joue, comme si ce touché allait s'en ressentir à vie contre ses chairs... Mordant légèrement sa lèvre inférieure, elle entame un pas vers le jeune homme, réduisant leur distance, avant de remonter ses grands yeux sur lui.

« Tu l’aimes ?… ou tu joues… »

Se sentant comme irrémédiablement attirée, au sein de cette lumière empourprée et chaude de cette fin de journée, la jeune fille approche son visage de celui du jeune homme, sentant son souffle contre ses lèvres, fixant les siennes avec passion comme s’interdisant l’acte tout en le désirant.

« Je ne veux pas t’imposer ce que tu t’interdit… tu es un démon… Ne dois-tu pas être libre ?... »

Sa voix murmure ces quelques mots, entre ses lèvres restées entrouvertes, frisonnantes d'une pensée effleurée.

Sentant Celphira se rapprocher peu à peu, leur regard comme encrée l’un à l’autre, sentant son souffle caresser son visage, et le doux murmure de sa peau, moto se sentait comme indéniablement attiré. Il ferma les yeux, se mordit les lèvres et mit sa main, délicatement, sur la joue de Celphira. Puis il plongea son regard dans le sien, et lui tint d’un ton doux et sincère :

"Je….Je….. Je l’aime….Je dois t’avouer que tu ne me laisse pas indifférent, je ressens une attirance plus que particulière pour toi, mais je ne peux pas…. Bien que j’en ressente l’envie, je ne le peux….."

Il resta planté la et ajouta, en levant la tête vers se ciel et prenant la demoiselle dans ses bras :

"J’ais beau être un démon, comme tu me le fais remarquer, je ne suis pas dépourvu de sentiments, bien sur que je rêve de cette liberté, de ne plus avoir ce protocole et quoi que se soit qui s’empare de cet entrain à mon envie de m’évader…. Mon âme a beau être sombre, avoir été souillé par le sang versé, par cette soif de culpabilité et de pouvoir, mais je veux essayer de changer…. "

Il contempla le ciel, laissa son esprit s’évader, et tout en posant ses mains sur les épaule de la demoiselle, se recula de peu et ajouta :

"Si tu souhait quand même me revoir après sa, j’en serais ravie… je ne veux pa te faire de mal….."

Moto détourna son regard vers se soleil qui disparut derrière l’horizon, ne laissant entrevoir plus que deux silhouette se mouvoir derrière l’ombre d'un arbre…………

La jeune femme s'était mise sur la pointe des pieds, levant son visage vers celui de Motohideyo en cherchant à effleurer ses lèvres des siennes dans un souffle frissonnant. Le regard plongé dans le sien, tendant à vaciller vers cette tentation, elle revient durement dans la réalité de ses paroles. Cillant et agrandissant ses iris grenat, elle retombe lentement sur ses talons en abaissant le menton. Malgré cette main rassurante qui s'étire sur sa joue, elle murmure :

"... Ce... c'n'est pas grave... j'avais... j'avais rêvé l'espace d'une seconde les yeux ouverts."

Mais comment un démon aussi sanguinaire qu'il le prétendait pouvait être attiré aussi facilement par une demoiselle aux cheveux cendrés. Le sang et la douleur forgent les cœurs les plus moues... font de l'âme la plus tendre un rocher plus dur que l'acier.
Relevant lentement son regard, en proie à une tristesse recouverte d'une pensée détournée, Celphira recule avec un sourire timide, invitant Motohideyo d'une paume tendue:

"M'accorderais-tu une promenade dans ce parc?... Il y a un chemin sur lequel j'aime marcher... et j'aurais voulu l'emprunter avec toi..."

La tristesse lui fait rougir les lèvres et les joues... mais elle s'était jurée de ne pas verser une larme, sachant déjà pour qui penchait le cœur du cambion.
Les haies du parc s'étendent dans son dos, alors qu'elle indique cette direction... par là, l'odeur légère de quelques fleures nouvelles et une petite place circulaire faite de pavées anciens, bordées de roches blanches, donnant vue sur les plaines de Cairn.
La jeune fille cherche visiblement à effacer ses noires pensées, tournoyant sur cette petite place, les tissus de sa robe blanche virevoltant sur ses cercles alors qu’elle sourit...

"J'adore cet endroit... approche Motohideyo... j'aimerais profiter de cette fin de soirée avec toi... Sans plus te tenter."

La demoiselle recule légèrement du centre du cercle pavé, invitant Moto avec le sourire. Ses grands yeux grenat n’inspirant qu’innocence et gentillesse.

Se sentant à l’aise, dépourvu de doute, mais quand même, proche de cette tentation, moto ne relâcha pas son regard de la demoiselle qui avait l’air si vivante, si joyeuse, si belle….. Un moment de plaisir avec une fille qu’il venait de rencontrer et voila que le doute s’installa dans son esprit. Puis, moto ajouta un sourire aux yeux de la demoiselle.

"J’en serais ravie…."

Les lieux imbibés de cette beauté existante, sa robe blanche et son odeur se mêlèrent aux fleurs environnantes révélant un petit paradis au sein d’une si simple institution. La lune, maintenant présente, révéla les silhouette désireuse de Celphira, son reflet s’installa dans l’eau d’une fontaine qui releva la beauté des lieux.
Moto esquissa un sourire, se mit assis et invita Celphira à s’asseoir a ses cotés pour admirer le spectacle.

"Viens, admirons la beauté de cette nuit ensemble…."

Maintenant moto était apaiser, serein et se laissant porter, par les courants de l’air qui faisaient vaciller l’harmonie de se lieu si paisible…..

Motohideyo s’était donc avancé sur cette place pavée, suivant Celphira dans ses tourbillons de tissus et de parfums. La jeune femme qui lui avait tendu la main reculait lentement, comme pour l’attirer à elle, le sourire aux lèvres, le regard innocent et heureux.

A l’instant même où les pas du jeune cambion se posèrent sur le centre du cercle pavé, une illusion fut brisée.
Il faudra moins d’une seconde au décor pour changer… La vue entre les haies, qui avaient tracés un chemin jusqu’au cercle et offrant un panorama sur les plaines de Cairn, se bouche d’autres hauts bosquets tel un chemin sans issu d’un labyrinthe touffu.
Sur le sol pavé les tracés d’un sceau complexe se révèlent… l’apparition de quatre pierres, sous lesquelles ont été installés des écris plaçant les quatre points cardinaux.
Apparaissent alors cinq étudiants… dévoilés par un sort achevé d’illusion… comme s’ils avaient toujours été là.


Deux d’entre eux, deux garçons, sont agenouillés au sol, se faisant face aux bords du cercle qui brusquement s’active. Tous deux ont une légère ressemblance physique ; l’un a le regard aussi vide que le néant derrière de petites lunettes, et l’autre l’attention aussi calme que la violence s’y cache.

Une lueur vive enflamme les tracés d’un bleu argenté, figeant Motohideyo dans un sceau d’immobilisation… tenu actif par les mains de ces deux étudiants.
Trois jeunes femmes sont présentent en plus de Celphira. Elfire, la succube des Citrines que peut savent reconnaître, Sarah, l’illusionniste des Citrines et Cinzia, dont Motohideyo a peut-être entendu parler.
Les voilà réunis à six autour du cambion. La première à prendre la parole sera Celphira :

« *soupir* Quelle tristesse… Je m’attendais à plus compliqué de la part d’un démon de ton… espèce. »


Ce même regard innocent n’a pas quitté ses iris grenat, et son sourire est toujours présent. Elfire enchaîne juste derrière, sifflant entre ses crocs :

« Laisse-le moi Celphira, je veux le tourmenter… »

Le brouillard d’ombre qui entoure la jeune fille du nom de Sarah, s’intensifie lentement, vibrant de quelques râles murmurés et entrecoupés :

« Allons mesdemoiselles… j’imagine que notre Casanova aurait du temps pour satisfaire chacune d’entre nous, s’il n’était pas aussi faible qu’un animal.
Peut-être a-il quelque chose à penser? Quelqu'un pourrait-il lire l'esprit de notre prisonnier?»

Le cambion est figé de corps et de voix, mais pas d’esprit. Il voit et entend tout ce qui est dit, mais tant qu’il sera au milieu de ce cercle, rien ne pourra l’en délivrer.
Le visage toujours souriant, la jeune fille s'adresse à ses condisciples, sachant déjà qu'Elfire serait en capacités à lire les pensées de Motohideyo pour en faire part à l'assemblée Citrine.

(les fiches résumées de ces Citrines avaient été préparées à l'avance et sont révélées sur le forum dans les présentations.)

Voici le sceau tracé au sol pour immobiliser ton personnage.

(Petite précision, je n’ais pas a bouger pour utiliser le vent, c’est mon élément de prédilection. Mon élément étant le vent, je pense pouvoir effacer se sceau en utilisant la fontaine que j'ai cité précédement...^^)

Moto senti soudain un pouvoir le figer, une embuscade ? 6 personnes se retrouvèrent autour de moto, figé par un sort. Puis il écouta les personnes autour de lui, une conspiration face à un prince démon…..

Puis les yeux de moto se mirent à briller d’un rouge vif, il appela à son élément de venir le libérer, balayant les alentours tel un zéphyr, laissant l'eau de la fontaine éffacer les marques, et le libérant. Moto se mit à sourire et enfin à rire. Il ferma les yeux et laissa se libéré toute sa puissance dévastant les lieux, envoyant les deux jeunes hommes se rétamer sur un rocher, et ne laissant qu’une pale imitation d’un sceau a ses pieds.

"AH AHAHAH...... Vous pensez pouvoir me tenir en laisse avec un si pathétique sort ?!!! Succubes, incubes, vous veniez d’apprendre à marcher que je versais déjà du sang !! Laissez-moi éclairer votre lanterne. Je suis le prince de la citée du silence, fils de Kail, le roi de ce domaine qui vous a vu naître….."

Puis il avança sur les airs, regardant son corps se renforcer. Sa partie maléfique était maintenant en accord avec lui, il ne faisait plus qu’un, une envie soudaine le prit alors, et d’un geste brusque du bras, il invoqua Fly.

"Ne laisse que des débris derrière toi, ô roi des vents….." lui murmura-t-il.

Les pensée de moto étaient en pleine ébullition, versé du sang, la soif de pouvoir, de vengeance, la tristesse face a une fatalité…..
Il avança alors au cotés de son fidèle amie vers ces pathétiques imitations qu’étaient ces citrines.

"Que me voulez vous ?!!!"

Maintenant en proie à une colère inexorable, moto prit à la gorge la première venue. Ses mains se resserraient peu à peu.

"Que me veux-tu réellement Celphira ?..."

Maintenant en proie à la colère et l’envie de chair, moto sentait sa puissance envahir son être de toute part, se faisant bouclier avec son élément, il voulait comprendre pourquoi on c’étais donner tant de mal pour le piégé.

Elfire étire un sourire satisfait, relevant le menton lorsque le vent est déclanchée au sein même du sceau.
Le principe d’un sceau d’immobilité est bien que la magie peut se manifester en sont intérieur mais pas à l’extérieur, et toute magie extérieur ne peut se manifester à l’intérieur… Moto était un prisonnier, enfermé avec ses propres capacités. Ni l’eau ne pourrait effacer ces traits, puisqu’elle se trouvait en dehors, ni le vent secouer l’encre ou la craie qui avait tracé ces dessins. Eric et Tetora maintiennent le sceau parfaitement actif, sans qu’un sourire ne se lise sur leurs lèvres.
Motohideyo semblait tellement certain que son plan défensif marcherait qu’il se l’était imaginé comme une réalité… Mais en fait, il est pris au piège.


« Allons allons Motohideyo… Cesse de fantasmer, tu vas t’épuiser. Rien ne viendra à bout de ce cercle tant que celui qui veut qu’il cesse se trouve à l’intérieur, hihihi ! »


Gloussant, la jeune fille se tourne vers Elfire et Sarah :

« Mesdemoiselles finalement, qu’allons-nous faire de ce jeune homme si bien fait ? »
« Laisse-moi le manger !... Je vais le torturer ! Lui qui se prétend plus fort que les autres !
Le faible qui tombe amoureux et qui prétend avoir tué plus que les rivières ne coulent d’eau sur ce territoire! Espèce d’ignare insolent !… »

La succube de 25 ans tourne autour du cercle sans quitter d’un œil sombre le cambion.

« Que peut craindre un semi démon de son ordre… »

La voie de Sarah résonne telle une âme absente, le corps moue, le brouillard sombre l’entourant presque entièrement. Le sourire machiavélique d’Elfire se tourne vers sa compagne :

« Peut-être la vision de voir mourir sa chère et tendre ?
Ce serait à la fois tellement drôle et désespérant pour un démon aussi sanguinaire et puissant qu’il le prétend! Etre pris de sentiments après avoir vu tant de sang couler ! Quelle ironie !
Que je tue cette erreur de la nature ! »
« Allons Elfire, restons digne de notre branche hihi ! Les citrines ne sont pas si… violent. »


Fronçant légèrement les sourcils, comme surprise de la haine subite de sa collègue, Celphira reprend son doux sourire et ajoute :

« Tetora, Eric?… voudrez-vous bien achever cet ‘humain’, lorsque Sarah et Elfire auront finit de jouer ? »

Cinzia était avec ses camarades citrines, au milieu, Moto, un abrutis qui se croyait tout permis, La jeune démone regardait ses camarades jouer, mais elle ne voulait pas être seulement spectatrice, elle aussi voulait s'amuser un peu.

Regardant Celphira elle s'adressa à elle d'une voix cynique et assez cruelle..mais délicate, la demoiselle qui avait du jusque là se contrôler pour ne pas faire tâche à Astaroth, avait l'occasion de se défouler sur ce punching-ball vivant..enfin, pour l'instant.

"Sans vouloir t'interrompre, j'aimerai ehm..jouer avec vous!"

Cinzia repensait à ce qu'elle avait vécu lors de sa rencontre avec les sbires et se demandait s'il n'était pas possible, de faire une chose plus ou moins similaire.

La citrine hors de la foret n'etait pas des plus utiles, bien que puissant lire dans les penser ou lui sauter à la gorge, mais dans ce cas elle ne pouvait rien faire, tant que le seaux serait actif...

La demoiselle, dans le travail en groupe n'était pas très à son aise pour le moment, les choses viendraient petit.

La réponse qu'avait donné Moto prouvait un orgueuil et une autoconviction hors du commun, il était bioen trop sur de lui... une faiblesse à ne pas manquer, une faille dans laquelle il fallait donner un coup de burin.

"Elfire, ce jeune home m'a l'air bien trop sur de lui, son orgueuil peut lui jouer des tours.. à nous d'en profiter, non?"

Le regard sadique se posa sur le prisonnier, puis un sourire se dessina sur le visage de la jeune femme, une jubilation pour la suite des évènements.