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 Calme du printemps - le retour de Carmen [Ouvert]

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Calme du printemps - le retour de Carmen [Ouvert] Vide
MessageSujet: Calme du printemps - le retour de Carmen [Ouvert]   Calme du printemps - le retour de Carmen [Ouvert] EmptyMer 17 Mar - 21:06

[Ce sujet est libre et ouvert à tous ; je préviens immédiatement que je ne pourrai sans doute pas répondre de manière régulière, j'essaie juste de revenir doucement en rp]

Le printemps s'installe... La magie de l'hiver disparaît, et une petite jeune fille sort de son hibernation. Ceci est une image... Après avoir repris ses vieilles habitudes de femme discrète, Carmen se décide enfin à sortir à la lumière du jour. Elle a le sentiment de sortir d'un long sommeil et de n'avoir parlé à personne depuis des siècles. Elle n'a pourtant rien fait de plus que de se terrer dans l'ombre des couloirs, comme toujours, et à observer, espionner, écouter les bruits des couloirs...
Le printemps s'installe... Le soleil brille dans le ciel aujourd'hui. Il fait encore frais, mais le manteau blanc de la jeune femme a regagné le fond de son armoire. Elle recommence à sortir ses vêtements de lumière, et laisse tout son côté excentrique s'exprimer. Certes, la robe qu'elle a extrait du placard n'est pas très chaude, mais a l'avantage d'être confortable et d'en mettre plein la vue. Et puis, avec une petite veste aux couleurs assorties sur le dos, elle garde son côté élégant, distingué, et surtout... Inhabituel. Et elle adore ça.
Le printemps s'installe... Et les couleurs sont de rigueur. Rose fushia pour la demoiselle, qui s'affiche sans honte aucune dans cette robe, qui découvrerait son dos si la veste ne le couvrait pas, et qui aurait un décolleté magnifique si elle avait de quoi le remplir. Les pans traînent sur le sol, mais elle ne s'en soucie guère, elle a l'habitude.

La citrine redresse une mèche qui s'égare sur son visage. Ses cheveux sont lâches, sur ses épaules, dans une coiffure qui ne fait pas écho au côté sophistiqué de sa tenue. Car elle porte de longs gants, fushias également, ma demoiselle ! Bah oui, ce serait pas drôle, sinon ! Et c'est avec ses manières habituelles, naturelles, qu'elle avance dans le parc, respirant à plein poumons l'odeur que les fleurs commencent à dégager...
La vie est belle, et les oiseaux chantent ! Le printemps s'installe, Carmen est ravie !
Son regard se pose au loin, et s'accroche à la silhouette du village. Une maigre envie de s'y rendre pour boire un breuvage quelconque la saisit, l'espace d'un instant, mais elle y renonce assez rapidement, ma foi. Il n'y aurait aucun intérêt à faire cela, miss. Voici bientôt deux ans que tu es dans cette école ! Oui, et alors?
Alors tu ne t'es fait ni ami – ni ennemi – ni amant – ni aucun lien d'aucune sorte ! Si seulement tu savais te faire remarquer ! Si seulement j'avais de la poitrine, ouais ! Rien à voir, certains hommes aiment les femmes dépourvues de formes, charmante Carmen. Mais oui, et je suis la Sainte Vierge aussi. À d'autres, narratrice à deux sous.
Hm, bon, visiblement, Carmen n'est pas non plus d'humeur à se sociabiliser. L'a-t-elle jamais été? Un mauvais génie ne tisse aucun lien, il se contente d'aller et venir entre les gens, de les écouter, et d'exaucer des voeux qui lui semblent intéressant à réaliser, et dont la contrepartie sera parfois terrible. Mais ça n'était pas son problème. Tant que ça ne lui retombait pas dessus...
Il se passait des choses, ici. La Citrine a de bonnes oreilles, et sait écouter autour d'elle. Elle voit aussi, sans doute avec plus de recul que beaucoup, comment ça bouge dans l'école. En se tenant en retrait, on se retrouve moins concerné, n'est-ce pas? Et c'est ainsi qu'elle parvient à voir les moindres changements autour d'elle...

Elle se baisse, pliant les genoux à cause du corset qui lui enserre le buste, et détache une fleur isolée au milieu de la pelouse, et plonge son nez dans le parfum qu'elle dégage. Elle aime le printemps. Elle préfère l'été, la mer, le parfum de l'iode et la chaleur du soleil contre la peau. Mais elle se contentera de la douceur de la première saison du cycle, pour le moment.
Elle souffle sur le coeur de la fleur, observe le pollen, petite poussière minuscule, s'envoler au loin, soulever par le vent, comme si ce dernier s'était levé avec le souffle de l'élève. Carmen ferme les yeux, un instant.
Comment voulez-vous allez en cours, alors que le calme et la sérénité se trouve ainsi à deux pas de vous? Pour une fois qu'il ne lui arrivait pas une crasse – tomber de sa chaise, se manger les papattes dans une de ses longues robes, tomber dans les escaliers, s'engueuler avec un démon quelconque, tomber du haut de son lit... la liste est longue – laissons la juste savourer l'instant présent... Au milieu d'un paysage idyllique, buccolique, au point où elle aimerait y rester seule encore pour quelques heures.
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Gin
apprenti magicien
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Gin

Sexe : Masculin Messages : 130
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Localisation : dans les ombres, loin du soleil

Feuille de personnage
Race: demi vampire
Age: 24 ans
Métier: élève citrine 2ème année

Calme du printemps - le retour de Carmen [Ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Calme du printemps - le retour de Carmen [Ouvert]   Calme du printemps - le retour de Carmen [Ouvert] EmptyDim 21 Mar - 22:41

Une autre saison... une heure en moins aux ténèbres pour ce cycle nouveau.
Les ténèbres se sont insinuées dans sa chambre depuis la fin de l’été. Le froid, les gelures sur les vitres laissent bientôt place à une douce moiteur qui lentement annonce le refleurissement, la vie qui s’extirpe des bras glacés de l’hiver. Étrange cycle qui n’en finit pas… mourir pour renaître… tout comme l’humain meurt de la morsure et renaît par le cruor. -Humain qui désir tant l’immortalité et qui une fois ayant vécu sa tristesse ne désir plus que la mort pour s’en libérer.- Pourtant… cette Mort est toujours aussi mystérieuse pour celui qui ne meurt pas et qui la désir. Au regard de Gin, la Mort n’est qu’un puits d’envies, d’expériences et de déceptions… quand y arrivera-t-il… oui, quand pourra-t-il se l’enfermer, se promettre l’éternité.
La vie lui en serait plus joyeuse ? Non… Un être qui ne vie que par les ténèbres et l’observation, qui n’est que spectateur de la vie, ne peut pas demeurer dans une éternité de bonheurs et de malheurs successifs. Il restera là, statue de marbre, observateur du temps qui passe, incapable de mourir, égoïste de sa propre conscience.

*Jamais je n’accepterais le néant qui m’attend. *

Un regard vient de ciller au milieu de cette pièce pourtant vide de présence en apparence.
Aucun mouvement, aucun souffle et pourtant, l’une de ces décorations plantées ici vient de frémir. La silhouette assise sur le bord du lit se redresse lentement, la vie s’emparerait-elle de l’une de ses statues sculptées à l’effigie de l’homme ? Non, Kira est bel et bien ‘vivant’, doué de mobilité et de raison.
Le temps pour lui n’est que perception et il sait se le ralentir à souhait, se rendre plus rapide à l’œil ‘aveugle’ de l’humain, se ralentir pour réfléchir et reposer son esprit tourmenté.
Ses pas lents le guident au milieu des ténèbres, vers les rideaux épais et sombres qui cachent entièrement la large fenêtre de sa chambre.
Portant ses doigts minces et blafards contre le tissu noir, il laisse un rayon vivace de lumière faire fuir les ombres de sa chambre. Le combat perpétuel de la nuit et du jour. Cette lueur avait pénétrer ses lieux d’une tel violence que Kira aurait pu sentir les sombres frémir de cette attaque brutale :

« Ne vous en faites pas… ici le jour n’a pas d’emprise sur vous… le monde bientôt tombera dans l’ombre. Lorsque les nuages noirs empliront le ciel de leur humidité nauséabonde, lorsque sol ne rendra plus rien de vert… Les ténèbres gagneront leurs combats. »

Se tournant vers l’intérieur de sa chambre laissant le ridons retomber sur le rayon lumineux, d’où danse quelques particules de poussière, le vampire reprend seul :

« Je ne suis pas prophète, mais ici les hommes ont raison de la nature et vous aurez raison d'eux.
Je les connais…»


La créature ténébreuse s’avance en silence dans le noir retombé, voyant de ses yeux de nocturne le chemin à prendre jusqu’à sa porte.

« Et une fois encore, l’ombre part affronter la lueur du soleil. Une ombre mouvante parmi les clartés brûlantes. »

Sa voix se perd dans le couloir, derrière le panneau de bois sur gonds refermé contre ses opacités.
Vêtu de noir des pieds au buste, le demi vampire Kira n’inspire pas plus le joie, malgré ce masque de neutralité qu’il apprend à se donner, ni mauvais ni bon. Même si le sourire semble encore faire tache sur ses lèvres inertes, Gin s’insinue lentement dans le monde social, telle la nuit s’avance sur le jour sans s’y mêler.
D’un pas plus rapide et détaché qu’à l’ordinaire, imitant ses jeunes de son âges, il salut d’un sourire les élèves sur son chemin. Il lui fallait se dérouiller un peu les maxillaires pour sembler plus crédible, passer plusieurs jours en mode ‘naturel’ n’était pas bon pour son ‘image’. Les mains dans les poches, à la mode j’m’enfoutiste, il se dirige vers le parc, en recherche d’âme sociale.
Le dernier a avoir rencontré son esprit était un dénommé Motohideyo… être sans aucun intérêt, si ce n’est que de lui servir de sujet expérimental. Remarque, cela pourrait être drôle de mettre à bas une créature aussi sûre d’elle, faire dégringoler son escalier d’estime personnelle et son rang de prince aussi facilement.

Marchant calmement sur les sentiers sans relâcher ce masque ‘joyeux’ sur son visage, la créature au teint d’albâtre et aux cheveux d’ébène semble se confronté à une silhouette qu’il lui semble reconnaître. Une jeune femme de son aile semble-t-il ? Les ombres voient et entendent bon nombre de choses que les bouches et les regards ne auraient maîtriser.
S’approchant de la jeune femme, la silhouette d’ombre en plein jour s’avance en quelques propos :

« Bonjour mademoiselle… belle journée n’est-ce pas ? »

Changement… quels changements effectivement, entre ce qu’il était avant et ce qu’il devenait. Ses paroles qui s’écoulaient de ses lèvres n’avaient aucun sens à sa raison, mais dans le monde social ce genre de question n’a plus sa place dans la banalité.
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Calme du printemps - le retour de Carmen [Ouvert]

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